L'édito de décembre
Décembre est le moment idéal pour revenir à l’intérieur de soi. J’aime cette période où le rythme ralenti, l’énergie de la nature est au repos. La lumière naturelle se fait rare. J’ai pris l’habitude en fin d’année de m’accorder une journée (ou plus) de silence. Revenir en soi n’est pas synonyme d’égoïsme ni de repli sur soi, c’est le moment idéal pour développer notre sens de l’altruisme.
Si mon énergie physique diminue en cette période, de l’année, tout comme celle de la nature qui m’entoure, j’opte pour des pratiques plus intériorisantes et me consacre davantage à la méditation qui nous propose d’observer nos pensées avec vigilance. Il est un chemin balisé par les anciens rishis qui nous aide à retirer nos sens en nous-mêmes, à installer une vigilance détendue, laisser les pensées défiler. C’est le moment de développer notre sens de la compassion, d’abord envers nous-mêmes, ensuite vers l’extérieur.
Les hommes, les animaux et la nature sont interdépendants. Prendre soin des uns, c’est prendre soin des autres. Laisser de côté l’indifférence, le narcissisme, la compétition pour davantage coopérer et développer la sollicitude, l’empathie, la bienveillance. Ce sont des cadeaux qui n’ont pas de prix. Laisser notre tendance naturelle à l’altruisme se manifester , c’est parier sur une qualité innée de l’homme, celle de la bonté et de l’amour.
Observer comment je me sens quand je manifeste de la bonté à autrui et inversément sont autant de pratiques qui m’accompagnent tout au long de ces journées d’hiver.
Le vendredi 13 décembre, atelier de méditation sur l’altruisme.
Par Catherine Nozeret
Si mon énergie physique diminue en cette période, de l’année, tout comme celle de la nature qui m’entoure, j’opte pour des pratiques plus intériorisantes et me consacre davantage à la méditation qui nous propose d’observer nos pensées avec vigilance. Il est un chemin balisé par les anciens rishis qui nous aide à retirer nos sens en nous-mêmes, à installer une vigilance détendue, laisser les pensées défiler. C’est le moment de développer notre sens de la compassion, d’abord envers nous-mêmes, ensuite vers l’extérieur.
Les hommes, les animaux et la nature sont interdépendants. Prendre soin des uns, c’est prendre soin des autres. Laisser de côté l’indifférence, le narcissisme, la compétition pour davantage coopérer et développer la sollicitude, l’empathie, la bienveillance. Ce sont des cadeaux qui n’ont pas de prix. Laisser notre tendance naturelle à l’altruisme se manifester , c’est parier sur une qualité innée de l’homme, celle de la bonté et de l’amour.
Observer comment je me sens quand je manifeste de la bonté à autrui et inversément sont autant de pratiques qui m’accompagnent tout au long de ces journées d’hiver.
Le vendredi 13 décembre, atelier de méditation sur l’altruisme.
Par Catherine Nozeret