L'édito de février
Nous venons juste de changer de décade et nous pouvons considérer cette nouvelle décennie comme un jeune adulte qui va se lancer dans la vie et assumer ses responsabilités. La décennie précédente, celle de l’âge adolescent, a été celle de prises de conscience très importantes de nos actes sur la terre ou contre notre environnement naturel. Elle a été aussi celle de révoltes de nos jeunes qui osent nous interpeller, avec raison. Un vent de prise de conscience s’est levé, accompagné d’un nuage de pessimisme. La terre elle-même gronde, crache et pleure.
Ce siècle entre dans sa vingtième année, c’est un jeune adulte. Fini le temps de l’insouciance de l’enfance, de l’adolescence et de ses remises en question, le temps de l’autonomie est arrivé. Il me semble que la meilleure des choses que nous pouvons faire pour nos jeunes, les générations futures et notre planète, c’est nourrir l’espoir. Pour ce faire, l’émerveillement dans la nature est la meilleure des vitamines que nous puissions trouver.
Osons aller dans la nature pour une heure, une journée ou plus, sans écran et sans but. Osons perdre notre temps dans nos bois ou nos campagnes, se la jouer simple et pour quelques heures laisser nos sens s’éveiller. Oser marcher comme si chaque pas était un massage que nous offrons à la terre. Oser s’asseoir ou s’allonger sans couverture sur un rocher, dans l’herbe tendre, sur une bûche. Sentir le contact avec la terre, sentir le vent sur la peau, écouter le bruissement de l’air dans les feuilles, le pépiement des mésanges ou le murmure d’un ruisseau. Humer le parfum de l’endroit où nous sommes. Goûter un fruit juteux choisi parmi les plus mûrs durant notre promenade.
Osons nous émerveiller de ce trésor inestimable. Changer ce mauvais rêve collectif de notre époque en un rêve merveilleux d’harmonie entre la Nature, les éléments et tous les êtres vivants. Visualiser cette harmonie parfaite, la ressentir avec nos sens intérieurs. Dans la tradition du yoga, on dit que notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur.
Dans le yoga, le pouvoir de l’intention est appelé sankalpa en Sanskrit. Il s’agit d’une pensée, d’une image. On se voit dans le présent comme l’on voudrait vivre dans le futur. L’énergie subtile de l’intention devient la racine de l’action. Celle-ci part du coeur, c’est ce qui lui donne sa force et lui permet de se concrétiser.
Je pense qu’oser perdre son temps dans la nature est la plus grande richesse de notre époque et que si des milliers d’humains nourrissent l’espoir d’une nature en pleine forme avec des échanges constructifs, tout l’écosystème dont nous faisons partie en sortira régénéré et grandi.
Pour en savoir plus sur le sankalpa, rejoignez la formation en Yoga Nidra avec Kamini Desai.
Pour initier le yoga aux enfants, rejoignez la formation qui commence fin juin.
Enfin, pour s’ouvrir à notre monde intérieur, rejoignez les ateliers de méditation.
Par Catherine
Ce siècle entre dans sa vingtième année, c’est un jeune adulte. Fini le temps de l’insouciance de l’enfance, de l’adolescence et de ses remises en question, le temps de l’autonomie est arrivé. Il me semble que la meilleure des choses que nous pouvons faire pour nos jeunes, les générations futures et notre planète, c’est nourrir l’espoir. Pour ce faire, l’émerveillement dans la nature est la meilleure des vitamines que nous puissions trouver.
Osons aller dans la nature pour une heure, une journée ou plus, sans écran et sans but. Osons perdre notre temps dans nos bois ou nos campagnes, se la jouer simple et pour quelques heures laisser nos sens s’éveiller. Oser marcher comme si chaque pas était un massage que nous offrons à la terre. Oser s’asseoir ou s’allonger sans couverture sur un rocher, dans l’herbe tendre, sur une bûche. Sentir le contact avec la terre, sentir le vent sur la peau, écouter le bruissement de l’air dans les feuilles, le pépiement des mésanges ou le murmure d’un ruisseau. Humer le parfum de l’endroit où nous sommes. Goûter un fruit juteux choisi parmi les plus mûrs durant notre promenade.
Osons nous émerveiller de ce trésor inestimable. Changer ce mauvais rêve collectif de notre époque en un rêve merveilleux d’harmonie entre la Nature, les éléments et tous les êtres vivants. Visualiser cette harmonie parfaite, la ressentir avec nos sens intérieurs. Dans la tradition du yoga, on dit que notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur.
Dans le yoga, le pouvoir de l’intention est appelé sankalpa en Sanskrit. Il s’agit d’une pensée, d’une image. On se voit dans le présent comme l’on voudrait vivre dans le futur. L’énergie subtile de l’intention devient la racine de l’action. Celle-ci part du coeur, c’est ce qui lui donne sa force et lui permet de se concrétiser.
Je pense qu’oser perdre son temps dans la nature est la plus grande richesse de notre époque et que si des milliers d’humains nourrissent l’espoir d’une nature en pleine forme avec des échanges constructifs, tout l’écosystème dont nous faisons partie en sortira régénéré et grandi.
Pour en savoir plus sur le sankalpa, rejoignez la formation en Yoga Nidra avec Kamini Desai.
Pour initier le yoga aux enfants, rejoignez la formation qui commence fin juin.
Enfin, pour s’ouvrir à notre monde intérieur, rejoignez les ateliers de méditation.
Par Catherine