Edito février 2022
Chers amis du yoga
Je tiens à exprimer toute ma gratitude pour les nombreux messages de sympathie que vous m’avez adressés suite au décès de mon professeur, Thich Nhat Hahn. Certains d’entre vous que je n’avais plus revu depuis plusieurs années m’ont ainsi également donné de leurs nouvelles. J’ai été touchée par vos messages qui m’ont montré à quel point nous sommes tous reliés, ce que Thay qualifie “d’inter-être”, et qui est, comme il le dit, un mot nouveau qui devrait figurer au dictionnaire. Effectivement, nous inter-sommes, même si le temps ou l’éloignement géographique semblent mettre une distance entre nous.
Pour ma part, chaque étudiant en yoga qui a suivi la formation enfants ou qui a suivi quelques cours avec moi laisse une trace de son énergie et de la transformation qui s’opère en lui au fil des cours et à ce titre fait partie de moi.
La dernière fois que j’ai vu Thich Nhat Hahn, c’était en 2014, le 27 octobre, à l’ouverture de la retraite des éducateurs. A mon arrivée pour la retraite, les sœurs m’avaient dit qu’il était malade et ne serait malheureusement pas présent cette-fois là. Le lendemain, après les chants traditionnels d’ouverture, je perçois une agitation à la porte située à ma gauche et quelle ne fut pas notre surprise à tous de voir notre professeur bien-aimé entrer en chaise roulante.
Thay était souffrant mais avait tenu à venir enseigner pour nous offrir son énergie, son amour et sa compassion.
L’émotion était intense parmi tous les participants. J’ai appris bien après qu’il s’était entraîné une bonne partie de la nuit à articuler, car suite à son avc son élocution était difficile. Il a ouvert la retraite avec ces mots : “Vous êtes des enseignants, moi aussi je suis un enseignant et j’aime mon métier. (...) À chaque pas, chaque respiration, chaque sourire et chaque action, nous pouvons générer de la joie et du bonheur, tant pour nous-mêmes que pour les autres. C’est l’art de la pleine conscience.”
Durant cette retraite, qui s’adressait principalement aux enseignants, éducateurs et personnes ayant charge d’enfants,Thay et les enseignants du Dharma nous ont rappelé quelques étapes importantes :
Si un enfant est agité, il manifeste un mal-être, alors c’est tout le groupe qui a un mal-être (inter-être). Comment pouvons nous essayer d’ouvrir une porte vers lui?
Tous ces sujets sont abordés dans la formation yoga enfants et adolescents.
Avec gratitude,
Catherine
Je tiens à exprimer toute ma gratitude pour les nombreux messages de sympathie que vous m’avez adressés suite au décès de mon professeur, Thich Nhat Hahn. Certains d’entre vous que je n’avais plus revu depuis plusieurs années m’ont ainsi également donné de leurs nouvelles. J’ai été touchée par vos messages qui m’ont montré à quel point nous sommes tous reliés, ce que Thay qualifie “d’inter-être”, et qui est, comme il le dit, un mot nouveau qui devrait figurer au dictionnaire. Effectivement, nous inter-sommes, même si le temps ou l’éloignement géographique semblent mettre une distance entre nous.
Pour ma part, chaque étudiant en yoga qui a suivi la formation enfants ou qui a suivi quelques cours avec moi laisse une trace de son énergie et de la transformation qui s’opère en lui au fil des cours et à ce titre fait partie de moi.
La dernière fois que j’ai vu Thich Nhat Hahn, c’était en 2014, le 27 octobre, à l’ouverture de la retraite des éducateurs. A mon arrivée pour la retraite, les sœurs m’avaient dit qu’il était malade et ne serait malheureusement pas présent cette-fois là. Le lendemain, après les chants traditionnels d’ouverture, je perçois une agitation à la porte située à ma gauche et quelle ne fut pas notre surprise à tous de voir notre professeur bien-aimé entrer en chaise roulante.
Thay était souffrant mais avait tenu à venir enseigner pour nous offrir son énergie, son amour et sa compassion.
L’émotion était intense parmi tous les participants. J’ai appris bien après qu’il s’était entraîné une bonne partie de la nuit à articuler, car suite à son avc son élocution était difficile. Il a ouvert la retraite avec ces mots : “Vous êtes des enseignants, moi aussi je suis un enseignant et j’aime mon métier. (...) À chaque pas, chaque respiration, chaque sourire et chaque action, nous pouvons générer de la joie et du bonheur, tant pour nous-mêmes que pour les autres. C’est l’art de la pleine conscience.”
Durant cette retraite, qui s’adressait principalement aux enseignants, éducateurs et personnes ayant charge d’enfants,Thay et les enseignants du Dharma nous ont rappelé quelques étapes importantes :
- Effectuer un retour en soi-même par la Pleine Conscience
- Pratiquer la parole aimante pour restaurer la communication
- Écouter en pratiquant l’écoute compassionnelle
Si un enfant est agité, il manifeste un mal-être, alors c’est tout le groupe qui a un mal-être (inter-être). Comment pouvons nous essayer d’ouvrir une porte vers lui?
Tous ces sujets sont abordés dans la formation yoga enfants et adolescents.
Avec gratitude,
Catherine