L'édito d'octobre
La mort, ce grand mystère. Certains en parlent avec aisance, d’autres la taisent. Parfois on considère même qu’il est morbide d’en parler. On l’aborde différemment selon sa tradition culturelle, religieuse, familiale. Dans ma famille où on disait souvent “moi je crois ce que je vois”, on voyait que la mort signifiait la fin du voyage et on regardait plutôt les conséquences physiologiques. On considérait également qu’une “belle mort” était celle où le défunt n’en n’était pas conscient, partant du principe “qu’au moins il n’avait pas souffert”.
Les grandes traditions spirituelles, y compris le christianisme, nous ont transmises la vision d’une vie future qui imprègne notre existence d’un sens sacré. La mort ne serait donc pas une fin. Accepter la mort, vivre une mort paisible, c’est ce que chacun souhaite mais nul ne sait quand ni comment elle surviendra. Le Dalai Lama a dit que la perspective de la mort met notre vie même en perspective, par exemple en vivant dans la violence, il ne faudra pas attendre une mort paisible.
J’ai plongé dans le très célèbre “Livre Tibétain de la vie et de la mort” de Sogyal Rinpoche. Élevé dans la tradition tibétaine et ayant étudié à Cambridge, l’auteur sait s’adresser à l’esprit Occidental. D’un point de vue bouddhiste, la mort n’est pas une fin mais une continuité, comme un changement de vêtements usagés.
Sogyal Rinpoche observe que le fait de nier la mort entraîne des conséquences pour la planète entière. S’il n’existe pas d’autre vie, rien n’empêche les individus de piller la planète, de vivre dans l’égoïsme.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, la “science intérieure” du bouddhisme se fonde sur l’esprit de l’illumination, l’esprit de bouddha totalement éveillé et nous propose des pratiques sur les bardos* qui nous montrent avec précision ce qui se passera si nous nous préparons à la mort et aussi , dans le cas contraire. Selon la sagesse du Bouddha nous pouvons nous préparer à la mort pendant cette vie. Nous pouvons commencer ici et maintenant à trouver un sens à notre vie.
Dans ce livre, l’auteur nous livre également de précieux conseils du coeur pour l’aide aux mourants et forme l’espoir que "les médecins prennent extrêmement au sérieux la nécessité de permettre à toute personne arrivée en fin de vie de partir dans le silence et la paix” - “Il n’est pas de plus grande oeuvre de charité que d’aider quelqu’un à bien mourir.”
* les bardos sont des états de conscience intermédiaires, par exemple, celui entre sommeil et veille.
Par Catherine Nozeret
Les grandes traditions spirituelles, y compris le christianisme, nous ont transmises la vision d’une vie future qui imprègne notre existence d’un sens sacré. La mort ne serait donc pas une fin. Accepter la mort, vivre une mort paisible, c’est ce que chacun souhaite mais nul ne sait quand ni comment elle surviendra. Le Dalai Lama a dit que la perspective de la mort met notre vie même en perspective, par exemple en vivant dans la violence, il ne faudra pas attendre une mort paisible.
J’ai plongé dans le très célèbre “Livre Tibétain de la vie et de la mort” de Sogyal Rinpoche. Élevé dans la tradition tibétaine et ayant étudié à Cambridge, l’auteur sait s’adresser à l’esprit Occidental. D’un point de vue bouddhiste, la mort n’est pas une fin mais une continuité, comme un changement de vêtements usagés.
Sogyal Rinpoche observe que le fait de nier la mort entraîne des conséquences pour la planète entière. S’il n’existe pas d’autre vie, rien n’empêche les individus de piller la planète, de vivre dans l’égoïsme.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, la “science intérieure” du bouddhisme se fonde sur l’esprit de l’illumination, l’esprit de bouddha totalement éveillé et nous propose des pratiques sur les bardos* qui nous montrent avec précision ce qui se passera si nous nous préparons à la mort et aussi , dans le cas contraire. Selon la sagesse du Bouddha nous pouvons nous préparer à la mort pendant cette vie. Nous pouvons commencer ici et maintenant à trouver un sens à notre vie.
Dans ce livre, l’auteur nous livre également de précieux conseils du coeur pour l’aide aux mourants et forme l’espoir que "les médecins prennent extrêmement au sérieux la nécessité de permettre à toute personne arrivée en fin de vie de partir dans le silence et la paix” - “Il n’est pas de plus grande oeuvre de charité que d’aider quelqu’un à bien mourir.”
* les bardos sont des états de conscience intermédiaires, par exemple, celui entre sommeil et veille.
Par Catherine Nozeret