La miette de plus de mai
Carnet de voyages n°2
En Inde, le voyage secoue, déboussole et se fait initiation. Nous vous avons dégoté certaines de nos meilleures anecdotes vécues au cours de différents séjours.
Visite d’une grotte dans l’Uttarakhand où Lord Shiva et 33 dieux primordiaux ont été illuminés, celle de Patal Bhuvaneshwar. Emerveillées à l’avance par ce qu’on allait découvrir. Nous sommes arrivées un peu avant la fermeture de la grotte. La route s’arrête et il fallait nous dépêcher pour descendre la centaine de marches nous menant à l’entrée de la grotte. Là, un panneau annonce que cette grotte est aussi vieille que la terre elle-même. Le décor est planté. On commence à descendre l’échelle avec une impression de descendre au centre de la terre (plus de 27 m de profondeur, ça on l’a su après). L’eau suintait des parois et les câbles électriques pendouillaient librement. La seule indication lors de la descente était : surtout ne touchez pas ces câbles. Faites attention! Evidemment, eau et électricité ne font pas bon ménage. Les barreaux de l’échelle étant mouillés, la tentation était grande de s’agripper à ce qui se présentait, un câble, mais non, ouille ouille ouille. Respire et fais attention à ne pas glisser et à ne pas t’agripper. De plus, entrée et sortie se faisaient via la même échelle, causant quelques croisement périlleux...S’en remettre à Lord Shiva. Arrivés au creux de la grotte, stalactites représentant Lord Shiva et les 33 dieux, éclairés aux flambeaux. Des cérémonies sont organisées régulièrement au centre de la terre où l’énergie de Shiva et 33 autres dieux est palpable. Quant à nous, la remontées fut plus rapide surtout qu’on allait bientôt fermer. Finalement sortir de terre et revenir à la chaleur du soleil, c’est pas mal non plus.
Prendre le train: ce n'est pas toujours évident de prendre le train en Inde. Pour acheter les billets, il faut s’y prendre longtemps à l’avance. Pour repérer son quai, il vaut mieux avoir de l’aide.
Pondichery, ticket première classe en main, nous allons passer la nuit dans un train, direction Tenkasi. C’est le milieu de la nuit et nous serons contentes de nous allonger dans notre compartiment couchette. Nous sommes accompagnées. Heureusement, vu la cohue. Comme d’habitude, le train est pris d’assaut et notre guide a visiblement du mal à trouver notre place réservée. Il s’exprime difficilement en anglais et nous dit de nous dépêcher et de monter dans la cohue, que nous verrons bien, une fois dans le train…. Pressées comme des sardines, dans ce qui semble être une 3ème voire une 4ème classe, nous finissons par trouver le contrôleur. Il nous mène à travers différents wagons bondés et nous indique deux banquettes. Notre compartiment 1ère classe était en fait constitué de deux banquettes dans un wagon immense qui devaient accueillir au moins 200 dormeurs du cru car ce train n’avait absolument aucun compartiment couchette. Nos palabres ont réveillé nos 200 nouveaux collocs et c’est sous leurs regards que nous nous sommes installées pour la nuit. Le jour s’est levé sur des paysages magnifiques et cette aventure n’est finalement plus qu’une anecdote de plus.
Par Catherine Nozeret
Pondichery, ticket première classe en main, nous allons passer la nuit dans un train, direction Tenkasi. C’est le milieu de la nuit et nous serons contentes de nous allonger dans notre compartiment couchette. Nous sommes accompagnées. Heureusement, vu la cohue. Comme d’habitude, le train est pris d’assaut et notre guide a visiblement du mal à trouver notre place réservée. Il s’exprime difficilement en anglais et nous dit de nous dépêcher et de monter dans la cohue, que nous verrons bien, une fois dans le train…. Pressées comme des sardines, dans ce qui semble être une 3ème voire une 4ème classe, nous finissons par trouver le contrôleur. Il nous mène à travers différents wagons bondés et nous indique deux banquettes. Notre compartiment 1ère classe était en fait constitué de deux banquettes dans un wagon immense qui devaient accueillir au moins 200 dormeurs du cru car ce train n’avait absolument aucun compartiment couchette. Nos palabres ont réveillé nos 200 nouveaux collocs et c’est sous leurs regards que nous nous sommes installées pour la nuit. Le jour s’est levé sur des paysages magnifiques et cette aventure n’est finalement plus qu’une anecdote de plus.
Par Catherine Nozeret