Le tea-time de novembre
En cette mi-novembre, on pense déjà aux examens. Comment, en tant que parents, ne pas communiquer notre stress à nos enfants, à nos jeunes? J’entends souvent chez les mamans tellement d’inquiétude que parfois je me demande comment le jeune pourra se concentrer sereinement dans un climat aussi tendu.
Chez Ajna Yoga les parents se détendent, les enfants et les jeunes apprennent à se concentrer et à se relaxer.
En tant que parents nous voulons le meilleur pour nos enfants, nous souhaitons leur éviter des souffrances et les installer dans un avenir confortable. Notre expérience nous guide et si parfois, nous aimerions qu’ils agissent en fonction de nos échecs ou de nos réussites, nous oublions que nos enfants ne nous appartiennent pas, nous leur avons donné la vie, nous les avons cajolés et puis notre apprentissage en tant que parents est d’avoir confiance en leur potentiel et d’être là pour les accompagner.
J’ai entendu l’histoire d’un jeune qui voulait faire du basket. Les parents l’ont inscrit au tennis, ça fait plus chic et puis il bouge aussi. Le même jeune voulait faire cuisine, ses parents l’ont convaincu de s’inscrire en fac de droit. Résultat, il ne fait plus de sport et après avoir raté 2 fois en supérieur, il réussit sa première mais rate sa deuxième.
J’ai entendu l’histoire d’une jeune fille qui voulait faire du yoga. Ses parents l’ont convaincue d’aller à l’université, seul chemin envisageable dans cette famille pour se construire un « bel avenir ». Elle a étudié et réussi, elle a obtenu un bon poste dans une multinationale mais ne s’est jamais sentie à sa place nulle part.
J’ai entendu l’histoire de 2 frères, doués pour les études en humanités mais qui déclaraient « moi, travailler, jamais ». Résultat: gros échecs dans le supérieur. Là probablement, des garçons protégés et cocoonés qui obtenaient ce qu’il souhaitaient de leurs parents aimants.
Avoir en charge des adolescents est une épreuve parfois difficile pour les parents. La grande sensibilité de nos jeunes ados s’exprime de différentes manières allant du mutisme aux colères. C’est une période de vie où on teste ses limites allant parfois jusqu’à adopter des comportements dangereux. Je pense à James Dean. Il faut garder la bonne distance et sans cesse s’adapter. Parfois l‘ado se sent grand et veut qu’on le laisse vivre sa vie, parfois il se sent tout petit et aimerait encore être dorloté et protégé comme un enfant.
Comment faire dans cette période d’avant les examens?
D’abord faire confiance, ensuite être là pour écouter, épauler, mais éviter à tout prix de prendre en charge son travail d’étudiant, ce serait le déresponsabiliser. C’est lui qui doit faire ce job. On peut demander ce qu’on peut faire pour l’aider et si c’est dans nos cordes, on s’y attèle. Si pas, on lui dit d’emblée mais on peut alors trouver une aide extérieur. L’adolescent doit pouvoir se mettre en projet, avoir un projet est le moteur de la réussite. S’il n’a pas de projet à long terme, ça pourrait être simplement réussir cette session, de manière à ne pas traîner de « vieilles casseroles » toute l’année et se sentir léger pour commencer 2019. Et s’il ne fait rien? Hé bien il rencontrera un échec et ce sera à lui d’assumer. Finalement on récolte ce que l’on sème. Si l’échec se présente, ce serait une opportunité pour lui présenter une aide extérieure en vue de travailler l’estime de soi. Et les parents devraient apprendre à se détacher des résultats de leur enfant. Comment? En arrêtant de s’identifier à ceux-ci. Un échec n’est pas si grave, c’est plutôt une occasion pour apprendre à mieux se connaître, éventuellement à trouver un soutien pour mieux rebondir.
Envie d’aborder cette période plus sereinement ? Une séance de yoga nous aide immanquablement à nous centrer dans le présent. En effet, notre esprit nous entraîne souvent dans le futur, ce qui provoque stress et anxiété ou dans le passé ce qui provoque ressentiments et rancune. Chez Ajna Yoga le professeur vous ramène au moment présent et à la conscience de votre corps, de votre respiration. Ce qui entraîne d’office une détente du corps, des nerfs, du mental.
Pour les ados, nous allons pratiquer bien sûr des postures mais aussi des exercices de concentration auditive et visuelle et de la relaxation très profonde de manière à leur donner des outils pour démarrer cette période au mieux.
Par Catherine Nozeret
Chez Ajna Yoga les parents se détendent, les enfants et les jeunes apprennent à se concentrer et à se relaxer.
En tant que parents nous voulons le meilleur pour nos enfants, nous souhaitons leur éviter des souffrances et les installer dans un avenir confortable. Notre expérience nous guide et si parfois, nous aimerions qu’ils agissent en fonction de nos échecs ou de nos réussites, nous oublions que nos enfants ne nous appartiennent pas, nous leur avons donné la vie, nous les avons cajolés et puis notre apprentissage en tant que parents est d’avoir confiance en leur potentiel et d’être là pour les accompagner.
J’ai entendu l’histoire d’un jeune qui voulait faire du basket. Les parents l’ont inscrit au tennis, ça fait plus chic et puis il bouge aussi. Le même jeune voulait faire cuisine, ses parents l’ont convaincu de s’inscrire en fac de droit. Résultat, il ne fait plus de sport et après avoir raté 2 fois en supérieur, il réussit sa première mais rate sa deuxième.
J’ai entendu l’histoire d’une jeune fille qui voulait faire du yoga. Ses parents l’ont convaincue d’aller à l’université, seul chemin envisageable dans cette famille pour se construire un « bel avenir ». Elle a étudié et réussi, elle a obtenu un bon poste dans une multinationale mais ne s’est jamais sentie à sa place nulle part.
J’ai entendu l’histoire de 2 frères, doués pour les études en humanités mais qui déclaraient « moi, travailler, jamais ». Résultat: gros échecs dans le supérieur. Là probablement, des garçons protégés et cocoonés qui obtenaient ce qu’il souhaitaient de leurs parents aimants.
Avoir en charge des adolescents est une épreuve parfois difficile pour les parents. La grande sensibilité de nos jeunes ados s’exprime de différentes manières allant du mutisme aux colères. C’est une période de vie où on teste ses limites allant parfois jusqu’à adopter des comportements dangereux. Je pense à James Dean. Il faut garder la bonne distance et sans cesse s’adapter. Parfois l‘ado se sent grand et veut qu’on le laisse vivre sa vie, parfois il se sent tout petit et aimerait encore être dorloté et protégé comme un enfant.
Comment faire dans cette période d’avant les examens?
D’abord faire confiance, ensuite être là pour écouter, épauler, mais éviter à tout prix de prendre en charge son travail d’étudiant, ce serait le déresponsabiliser. C’est lui qui doit faire ce job. On peut demander ce qu’on peut faire pour l’aider et si c’est dans nos cordes, on s’y attèle. Si pas, on lui dit d’emblée mais on peut alors trouver une aide extérieur. L’adolescent doit pouvoir se mettre en projet, avoir un projet est le moteur de la réussite. S’il n’a pas de projet à long terme, ça pourrait être simplement réussir cette session, de manière à ne pas traîner de « vieilles casseroles » toute l’année et se sentir léger pour commencer 2019. Et s’il ne fait rien? Hé bien il rencontrera un échec et ce sera à lui d’assumer. Finalement on récolte ce que l’on sème. Si l’échec se présente, ce serait une opportunité pour lui présenter une aide extérieure en vue de travailler l’estime de soi. Et les parents devraient apprendre à se détacher des résultats de leur enfant. Comment? En arrêtant de s’identifier à ceux-ci. Un échec n’est pas si grave, c’est plutôt une occasion pour apprendre à mieux se connaître, éventuellement à trouver un soutien pour mieux rebondir.
Envie d’aborder cette période plus sereinement ? Une séance de yoga nous aide immanquablement à nous centrer dans le présent. En effet, notre esprit nous entraîne souvent dans le futur, ce qui provoque stress et anxiété ou dans le passé ce qui provoque ressentiments et rancune. Chez Ajna Yoga le professeur vous ramène au moment présent et à la conscience de votre corps, de votre respiration. Ce qui entraîne d’office une détente du corps, des nerfs, du mental.
Pour les ados, nous allons pratiquer bien sûr des postures mais aussi des exercices de concentration auditive et visuelle et de la relaxation très profonde de manière à leur donner des outils pour démarrer cette période au mieux.
Par Catherine Nozeret